OEDÈME DU POUMON

181ème semaine

Du lundi 14 au dimanche 20 janvier 1918

Ce blog se poursuit sur un double plan temporel :
- avec une correspondance exacte de cent ans pour les Anduziens
- avec une chronologie reprise depuis le début 1914 pour les Tornagais

UNE MORT TRISTEMENT BANALE

Fernand MARTIN, soldat au 40ème Régiment d’Infanterie
Mort le 29 janvier 1915 à Marre (Meuse)


Fernand Martin est né à Tornac le 2 décembre 1880, de Jules et de Pouget Sophie-Louise. Il est cultivateur. Il est incorporé le 15 novembre 1901 dans le 3ème Régiment d’Infanterie, dont il est libéré le 18 septembre 1904. Il fait ensuite en 1907 et 1910 deux périodes d’exercices dans le 40ème Régiment d’Infanterie basé à Nîmes.


Quand la guerre éclate, il rejoint ce corps le 12 août 1914. Cette arrivée tardive lui permet d’échapper aux premiers affrontements désastreux de Lorraine, à La Garde le 10 août. A partir de décembre 1914, le 40 RI est affecté dans la Meuse aux secteurs de Béthincourt puis Chattancourt, près de Verdun. C’est le début des tranchées, elles sont en très mauvais état, remplies d’eau et de boue à la première pluie.


Nous ne possédons aucun détail sur les circonstances de la mort de Fernand Martin. Celle-ci se produit le 29 janvier 1915 des suites d’une maladie contractée en service, d’un œdème aigu du poumon, à Marre (Meuse). Beaucoup de soldats sont alors affectés de maladies pulmonaires. La tuberculose fait des ravages dans l’armée française, non vaccinée au début de la guerre. Quant aux gaz de combat, c’est bien dans ce secteur qu’ils seront utilisés pour la première fois, mais bien plus tard.

Fernand Martin figure sur le monument aux morts et sur le livre d’or de Tornac.
A suivre…